Sainte Colombe en Bruilhois
Origines
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ORIGINE DU NOM BRUILHOIS
Que signifie Bruilhois, écrit parfois Brulhois, Brouillois ? Il existe au moins deux hypothèses:
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Pourrait provenirdu bas latin s qui a donné le nom français (bois taillis, buisson), et de l’ancien occitan (jeune taillis, arbres, bois).
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Autres hypothèses : origine Wisigothe, du mot bruyère, le brulis (pratique de faire bruler),
La première est d’autant plus vraisemblable que le pays du Bruilhois fût effectivement très boisé.
Le Bruilhois est le nom donné depuis le XIIe siècle à un territoire de Gascogne, dépendant de l’évêché de Condom.
Ce vicomté du Bruilhois, avait environ 40 de kms de long, sur 24 de large, qui s’étendait de Donzac à Montesquieu et Bruch, de Layrac au Pergain et à Beaulens, d’Agen au Saumont.
Une délimitation du 7 juin 1365 la situe entre les eaux de l’Auvignon (à l’ouest), de la Garonne (au nord), de l’Auroue (à l’est, qui prend sa source dans le Gers, et jette dans la Garonne à St Nicolas de la Balerme), du Gers (au sud).
Elle se composait de 24 communes ou consulats, parmi lesquelles Montesquieu, Sérignac, Brax, Bruch, Montagnac/Auvignon, Moncaut, Ste Colombe.
Chaque commune possédait une haute justice : 4 paroisses la détenaient St Loup à Montagnac, Plaisance à Sérignac, Taillac à Pergaing et Goulard à Ste Colombe.
En 1673 : Monsieur de Montesquieu, président de la cour du parlement de Bordeaux est inscrit comme haut justicier dans la paroisse de Goulard.
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ORIGINE DU NOM GASCOGNE
Le mot Gascogne, en gascon Gasconha, venant de Vascon qui était une ancienne principauté d’Espagne, appelée la Vasconie, qui comprenait la Castille et la Navarre, en l’an 800, les Vascons occupaient les Pyrénées et la Garonne, c’est-à-dire les hautes Pyrénées, le Gers, les Landes, l’Ariège, Haute Garonne, Lot et Garonne, et autres départements d’Occitanie, puis devint Gascogne. Le seigneur Sanche, et le 1er fils Guillaume seraient les ancêtres de nos futurs ducs et comtes de Gascogne.
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HISTORIQUE DU NOM DE LA COMMUNE
Une Jeune fille espagnole, Columba, quitta son pays, émigra vers la Gaule pour éviter d’être persécutée comme chrétienne par les païens, elle se réfugia à Sens ; au lieu- dit Fontaine d’Azon, elle subit le martyre pour affirmer sa foi et sa virginité le 31 décembre de l’an 273.
La sainte très honorée par St Eloi au VII e siècle, vit son culte redynamisé au Xe siècle à la suite de la découverte de ses reliques vers 960. Sainte Colombe était vénérée au moyen âge dans toute la France.
Les reliques de Sainte Colombe, simples bouts d’os conservées dans un coffret, portent les inscriptions Sancte Colombae, furent sûrement apportées par les bénédictins de l’ordre de Cluny qui occupèrent les lieux car Sainte Colombe de Sens était sous leur protection.
L’ordre des bénédictins a été fondé en 529 par Benoit de Nursie.
(Sources : Evêché de Sens)
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La légende... Dit qu’une jeune inconnue, s’arrêta près de la fontaine pour s’abreuver, des brigands s’en prirent à elle et l’égorgèrent, deux colombes s’étant posées sur son corps, il fut décidé de l’appeler Sainte Colombe.
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LES DIFFÉRENTS NOMS DE LA COMMUNE
1049 : Villa Sancte Colombe.
1235 : Capelle Sancte Colombe ultra Garumnan.
1317 : elle devint cure de l’archiprêtre du Bruilhois, diocèse de Condom
1326 : Capella Sante Colombe, puis Sainte Colome
1789 : pendant la révolution, Mont Raison, nom d'une déesse grecque.
1791 : Sainte Colombe
1801 : Sainte Colombe de La Plume
1936 : Sainte Colombe en Bruilhois