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LES CROIX

« Ce patrimoine religieux fait partie intégrante de notre culture, même pour ceux qui ne sont pas versés dans la religion. Ils sont les témoins de la croyance de nos anciens qui voyaient en eux un relais avec l'action divine, une main tendue entre deux mondes, le temporel et l'intemporel... »

José Patrick Garcia

 

 

 

  • LES CROIX DE CHEMINS

 «Le premier rôle d'une croix est de « christianiser » un lieu. Les croix de chemins témoignent donc avant tout de l'avancée du christianisme et de la présence de l'Église. C'est ce qui explique qu'un nombre important de menhirs ont été christianisés par l'adjonction d'une croix. On a dit que les autorités religieuses avaient cherché à détruire ces monuments préchrétiens; c'est en effet ce que plusieurs conciles ordonnent, mais, le plus souvent, on préféra récupérer ces objets de culte : il suffisait d'en changer la destination. » José Patrick Garcia

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Ces croix servaient de guide pour les pèlerins, elles étaient utilisées  comme stations lors des processions de Rogations. Témoins d'une époque passée, celle des pèlerinages, elles se trouvaient  à l'entrée d'un chemin conduisant à une chapelle ou à un lieu de culte. Ces petites croix comblaient le vide d'une signalisation et remplaçaient les bornes gallo- romaines, souvent distantes d'une lieue gauloise.

Ces croix indiquent les limites d'anciennes  juridictions.

Au milieu du X-ième siècle, l'Église affirme sa puissance face au pouvoir des laïcs, elle organise dans le Sud Ouest la fondation de nouvelles communautés villageoises, les sauvetés.

 

Les Sauvetés.

A l'entrée des villages et aux carrefours les plus fréquentés, est implantée une croix, marquant la limite d'un espace sacré. La sauveté est un enclos de sauvegarde, avec le bénéfice de la paix et la juridiction tutélaire. Elles interviennent entre 1050 et 1200.

Tout délit commis à l'intérieur du périmètre de la sauveté est passible d'une excommunication.

 

Il existe 7 croix, dont 2 à « Goulard ».

 

  • Croix de « Belle Combe » (route du Bois Noir):

Elle a été restaurée le 19 juillet 2010, par les Amis du Patrimoine. Sur cette croix on peut  lire l'inscription INRI suivi de la  date 1750, sur le socle apparaissent des chiffres Romains: CDMDL qui correspondent à l’an 1650

M=1000, D=500, C=100, L=50, X=10

 

  • Croix du « Nord » (route du bois noir):

Elle été restaurée le 19 juillet 2010 par les Amis du Patrimoine, sur la croix on peut lire la date 1704.

 

  • Croix du chemin de Lamartine

Cette croix se trouvait à l'intersection du chemin de Lamartine qui reliait le village à la plaine par un petit chemin aujourd’hui disparu qui serpentait, le long du bois, pour arriver à la  route de l'Amandier, un peu avant la fontaine de « Cabanot ».

Après maintes recherches, Madame Jean nous a tenus informés que cette croix était située sur sa propriété. Le chantier de restauration a pu commencer. La croix était en 4 morceaux, donc elle a été reconstituée, une date est gravée sur sa partie centrale : 1690.

 

 

  • Croix du chemin de Mourrens :INRI (Jésus de Nazareth Roi des Juifs) à « Dantogne », au quai des vendanges.

 

 

  • Croix chemin des Morts, à « Mourrens »

Elle  est nommée ainsi, car c'est ce chemin (des Morts) qu'empruntaient les convois funéraires venant de la plaine afin d'inhumer les défunts atteints  de la peste dans le petit cimetière jouxtant  l'église.

Cette croix a été érigée sur les coteaux  de Mourrens, d’où nous avons un panorama remarquable sur la plaine et les coteaux agenais ; son socle de belles pierres vient d’une carrière voisine, sa croix est en fer et comporte des personnages et un bestiaire à savoir :

Saint Pierre tenant dans sa main les clés du paradis, au -dessus de lui, un ange représentant Saint Mathieu, sur le bras gauche de la croix un aigle représentant Saint Jean, sur le bras droit un âne représentant Saint Martin (l’église porte de nom de Saint Martin de Mourrens), sur la pointe du haut un lion représentant Saint Marc, et bien sûr : les colombes.

Malheureusement aucune date et inscription n’apparaissent sur la croix et le chemin des morts a disparu, il traversait le champ et  le bois pour arriver dans la plaine de Ste Colombe.

 

  • Croix de « Milhommes »

 

  • Croix de Thou ou Toou 

En l’an 1775 du 6 janvier, a été érigée une croix en l’honneur de St Roch, pour demander au seigneur la cessation d’une maladie épidémique  sur  le bétail  dans les environs de Goulard (baillage et vicomté du Bruilhois) qui s’étendait de Bayonne à Montauban. Maladie qui avait pénétré jusqu’aux paroisses de Laplume et Moncaup.

Cette croix a été planté au lieu- dit « Thou » ou « Toou » bénite  le 27 du même mois. Après cette bénédiction, le bétail que l’on avait amené  fut également béni.

Les paroissiens dans leur vœu se sont obligés premièrement  avec leurs pasteurs d’aller en procession tous les dimanches jusqu’au jour de la fête de St Roc et d’y aller à perpétuité le dit jour et d’y faire conduire le bétail pour y être béni.

 

  • LES CROIX DE CIMETIÈRES OU CROIX HOSANNIÈRES

 

  • Croix du cimetière du « Bourg », dans l’allée centrale.

 

  • Croix du cimetière de « Mourrens », au pied d’un pied de buis.

 

  • Croix du cimetière de « Goulard »,  droite du portail de l’église, au centre du cimetière.

 

La population se réunissait autour de ces croix pour la fête de Toussaint.  

L'hosanne, buis sacré, était déposé sur la croix.

Tradition : on inhumait toujours les prêtres au pied des croix hosannières.

 

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  • LA CROIX DE MISSION

Croix de Mission, Place du Bruilhois

Sur la pierre de façade est gravée : souvenir de mission 1885.

A la base de la croix, est portée la date de 1842.

 

Ces croix monumentales sont érigées en souvenir d'une mission.

Après la tourmente  révolutionnaire, il fallut, pour l'église restaurer la pratique religieuse.

Des missionnaires, corps particuliers de prêtres, ont été soigneusement choisis. Leur tâche était d'aller dans les paroisses, afin de prêcher à nouveau l'évangile.

Les missions se terminent par la construction d'une croix qui porte  une inscription commémorative  et la date de cette mission. Les symboles de la crucifixion du Christ: la lance, la faucille, la tenaille, le marteau, le clou, le roseau, le coq.

 

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  • LES CROIX D’ENTRÉE

Positionnées  à l’entrée du village, ces croix d’entrée sont plus grandes que les autres. Elles annonçaient la présence d'un prieuré, du moins d'un lieu habité qui pouvait accueillir des pèlerins.

-Croix, datée 176 (4ème chiffre illisible) érigée à l’intersection de la côte du « Pinson » et  route de « Mourrens ».

-Croix, datée 1671: actuellement elle se dresse à l’angle des rues des Remparts sud et de la place des Vignerons.

A l’origine, cette croix se situait  chemin  de « Lamartine » et devant la propriété ANGOTTI-ESQUIROL à l’arrivée du chemin de ronde, qui était l’entrée du village.

Dans les années 1930, elle fut déplacée en haut de la rue des Remparts nord.

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CROIX DE BELLE COMBE ROUTE DU BOIS NOIR
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Croix du chemin de Lamartine

Croix du chemin des Morts

Croix de Dantogne

Croix du chemin de Lamartine

Croix du Nord

Croix de Bellecombe

Croix de Dantogne

Croix de Dantogne

Cimetiè

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